Extraits
"" Sur ma gauche l’immensité des remparts de la Cité Interdite. Je cours pour ne pas perdre une minute. J’ai chaud. Mais je ne m’arrête pas. Tant d’yeux sur moi braqués, les fentes sont des miroirs d’âme, je brûle en enfer ‘
‘Ce soir le temps s’est arrêté. Ma main s’est prolongée, ma bouche s’est ouverte comme une fleur au soleil, jumelles dans le baiser nos langues se sont liées, aimants magnétiques nos cœurs ont battu la chamade pour faire écho au silence de la nuit. ‘
’ll saisit l’orchidée et me la met dans la bouche, il place chaque pétale en étoile autour de mes lèvres qu’il prend plaisir à toucher. Une étincelle m’électrifie à son contact, je suis à lui,.. Je n’ai plus besoin de parler car mes sensations et mes émotions n’auront d’égal aucun mot. J’ai le souffle coupé.’
‘Les mains crispées agrippent les masques pour se protéger des autres. Le toi et le moi ne se rencontrent plus. ..La vie a pris la forme d’une prison. La douleur sa jumelle. Les rues s’endeuillent. Les immeubles se vident. Les restaurants inoccupés continuent de prétendre que quelqu’un va venir. Quelques cierges brûlent dans les cœurs. Les corps s’empoisonnent, l’asphyxie perdure, enveloppant la ville d’un voile post mortem.. Je, est un autre. Toi mon ennemi. Hong Kong ne baise plus.""