top of page

Extraits

Image2.png

 "" Sur  ma  gauche  l’immensité  des  remparts  de la  Cité Interdite. Je  cours pour ne pas perdre une minute. J’ai chaud. Mais je ne m’arrête pas. Tant d’yeux sur moi braqués, les fentes sont des miroirs d’âme, je brûle en enfer ‘

 

‘Ce soir le temps s’est arrêté. Ma main s’est prolongée, ma bouche s’est ouverte  comme une fleur au soleil, jumelles dans le baiser nos langues se sont liées, aimants magnétiques nos cœurs ont battu la chamade pour faire écho au silence de la nuit. ‘

 

’ll saisit l’orchidée et me la met dans la bouche, il place  chaque pétale en étoile  autour de mes lèvres qu’il prend plaisir à toucher. Une étincelle m’électrifie à son contact, je suis à lui,.. Je n’ai plus  besoin  de  parler  car  mes sensations et mes émotions n’auront d’égal aucun mot. J’ai le souffle coupé.’

 

‘Les mains crispées agrippent les masques pour se protéger des autres.  Le  toi et  le  moi  ne  se  rencontrent plus. ..La vie a pris la forme d’une prison. La  douleur  sa jumelle. Les rues  s’endeuillent. Les immeubles se vident. Les restaurants inoccupés continuent de prétendre que quelqu’un va venir. Quelques  cierges  brûlent  dans les  cœurs. Les  corps  s’empoisonnent,  l’asphyxie  perdure, enveloppant la ville d’un voile post mortem.. Je, est un autre. Toi mon ennemi. Hong Kong ne baise plus.""

bottom of page